Présentation
Département, région : Rhône
Altitude de la ferme : 650 m
La paysanne : Sandrine, cheffe d'exploitation
Age : 36
Date d'installation : Janvier 2019
Les productions :
Maraîchage : 1,5 hectare.
PPAM : 2000 m2.
Cueillette sauvage.
Les labels : AB
Les commercialisation : Vente directe (AMAP, magasins de producteurs, marchés, paniers) et circuits courts (épiceries bio, magasins à la ferme).
Le nombre d'actif.ves : Deux associés et une salariée deux jours par semaine toute l'année.
Le contexte pédo-climatique et sanitaire de l’exploitation
La ferme est située dans un territoire de moyenne montagne, avec des sols sableux, et des côteaux exposés est-sud-est. Nous sommes sous influence d’un climat montagnard des contreforts du massif central, continental et méditerrannéen (on se prend le vent qui remonte de la vallée du Rhône !). Le parcellaire est morcellé (notre plus grande parcelle fait 5000m2), très en pente, très bocager (beaucoup de haies, de bosquets, de forêts). Dans notre environnement proche, il y a pas mal de paysan.nes en bio, de prairies permanentes et une grande biodiversité (oiseaux, mammifères, insectes, flore...). Pour les problématiques sanitaires, je suis principalement confrontée aux pucerons, à l’oïdium, et au mylabre inconstant (insecte qui mange les capitules d’astéracées dont les calendulas).
Utilisation de pesticides, produits de biocontrôle ou autres produits
Dans le cadre du label AB, un traitement contre les doryphores que l’on passe en cas d’attaque trop importante (hors floraison et sur les zones attaquées seulement).
Début de l’utilisation
Dès l’installation, en 2019.
Formations et informations
J’ai trouvé des informations et me suis formée dans plusieurs espaces : pendant mon BPREA ; auprès de Purin d’Ortie et Cie ; en formation avec l’ARDAB (Agribio Loire Rhône) ; au colloque PNPP organisé en novembre 2022 à Villeurbanne par la Confédération paysanne.
Stratégie globale d’utilisation des PNPP
Je réalise un épandage systématique de purin d’ortie sur les PAM en sortie d’hiver, début de printemps. J’utilise les PNPP pour les quelques problèmes sanitaires que je rencontre, mais aussi beaucoup pour la croissance et stimuler la repousse. Ainsi je passe aussi sur les vivaces (menthes, mélisses) après systématiquement après une coupe (3-4 coupes dans l’année). En enfin, je réalise un passage quand je constate un problème sanitaire. Pour l’oïdium en particulier, j’utilise le purin de prêle.
Autres pratiques pour faire face à la pression sanitaire
Je mets en place une diversité de pratiques parmi lesquelles les PNPP sont parties prenantes. J’organise une rotation des cultures annuelles (légumes et PAM). Je cherche à favoriser la biodiversité sur la ferme. Je conserve notamment des bandes enherbées et parfois je réalise des captures d’auxiliaires et relâchages dans les zones à besoin (par exemple dans les tunnels). J’utilise des engrais verts et je réalise un travail superficiel du sol. Pour la fertilisation, j’utilise aussi des amendements organiques (de type Ovin’Alp sous forme de bouchons) en particulier dans les tunnels de solanacées, particulièrement gourmandes.
Perception de l’efficacité et améliorations ou échecs constatés avec les PNPP
J’ai toujours constaté une amélioration après passage d’une PNPP. Est-ce lié ou non ? Il y a tellement de paramètre qui entrent en jeu ...
Origine des préparations
Les PNPP sont préparées sur la ferme. Nous fabriquons de très petites quantités.
Origine des substances et plantes utilisées
Non renseigné
Les substances et plantes utilisées
Nom commun | Nom Latin | Commentaire |
---|---|---|
Bicarbonate de soude | / | / |
Lait | / | / |
Ortie | Urtica | Alimentaire |
Prêle | Equisitum Arvense | Alimentaire |
Savon noir | / | / |
Les modes de préparations utilisés
Extrait fermenté.
Purin.
Mélange de substances.
Eau utilisée
Eau de source ou eau du réseau d’irrigation.
Matériel utilisé
Une serpette et un panier en osier pour les cueillir.
Pour préparer : un seau en plastique de 11 litres pour préparer le purin ; une bouteille en plastique découpée qui sert de gobelet doseur et le goulot qui sert d’entonnoir ; une balance pour peser les plantes ; un bâton pour mélanger ; un filet de patate en boule pour filtrer ;
un cahier pour noter la procédure, les quantités, dates, etc.
Temps passé à la fabrication et/ou l’utilisation des PNPP
10 minutes pour la récolte ; 10 minutes pour calculer les quantités, peser, mesurer l’eau ; 30 secondes par jour pour mélanger et surveiller le purin ; 10 minutes pour filtrer ; 1h pour passer 10 litres sur tout le linéaire de PAM (1000 m linéaires).
Matériel d’application
Un pulvérisateur à dos (18L).
Moyen et durée de stockage des plantes / substances
J’utilise les plantes fraîches, juste après la cueillette.
Moyen et durée de stockage des PNPP
J’utilise les préparations directement après filtrage, deux jours maximum après les avoir préparées avec les plantes fraîches. Je ne sais pas les conserver.
Élaboration de la préparation: 50 gramme d'ortie dans 2 litres d'eau, filtration. Mesure du liquide restant et dilution dans 10 fois son volume d'eau pour pulvérisation.
Préparation sur la ferme: Oui
Origine de la plante ou des plantes : Cueillette sauvage
État de la plante au moment de la fabrication: Fraîche
Objectif d’utilisation de la PNPP: Biostimulant, aide à la croissance, défenses immunitaires de la plante.
Période(s) d’application de la préparation et nombres de passage: En mai : 1 passage. Et 1 passage sur les vivaces après chaque coupe donc 3 fois dans l'année sur une plante.
Dilution de la préparation pour l’application: 10%
Autre(s) substance(s) / composants en mélange: Eau de source
Zone(s) d'application : Foliaire
Utilisation d‘équipements de protection: Aucun